Pour l’ensemble de ces consultations, la loi n’a pas fixé de délai spécifique (R. 2312-5). Néanmoins, à défaut d’accord, le CSE est réputé avoir été consulté et avoir rendu un avis négatif à l’expiration d’un délai d’un mois.
Ce délai est porté à deux mois si le CSE recourt à un expert pour l’assister dans l’analyse des informations remises par la direction et dans la formulation de son avis.
La procédure d’I/C démarre et les délais commencent à courir dès lors que l’employeur communique au CSE les informations prévues par le Code du Travail ou que ces dernières sont mises à disposition dans la Base de Données Economiques, Sociales et Environnementales (BDESE).
Le délai est porté à trois mois en cas d’intervention d’une ou plusieurs expertises dans le cadre de consultations se déroulant à la fois au niveau du comité social et économique central et d’un ou plusieurs comités sociaux économiques d’établissement.
Afin de limiter le risque de contestation nous vous conseillons de prendre contact avec nous avant même d’engager une procédure :
L’objectif : vous permettre de porter un jugement pertinent et critique sur les choix stratégiques à moyen terme de votre entreprise, et le cas échéant de proposer des solutions alternatives.
Les moyens :
A la différence des autres expertises, le recours à l’expertise « Orientations stratégiques» fait l’objet d’un cofinancement : 80% à la charge de l’employeur, 20% à la charge du CSE, sur le budget de fonctionnement.
Un accord peut prévoir des dispositions plus favorables.
Néanmoins, la loi du 29 mars 2018 a introduit le principe d’une prise en charge intégrale de cette expertise à deux conditions :
Le Comité Social et Economique, le CSE Central, le CSE d’UES